Les Casinos

Casino

Lors de la création de la station par MM. HENNECART et DARLUÉdouard DARLU
1837 - 1923
Agent de Change parisien
Édouard DARLU
, la ville ne devait pas avoir de lieu de jeux. La station se voulait familiale et intime.
C'est donc tardivement et timidement que l'on imagine l'implantation d'un casino. Ce fut l'une des raisons qui décida Mme HENNECART à liquider tous les biens qu'elle possédait à La Baule.
Le choix de son emplacement se porte sur une parcelle de la concession Pavie, le quartier des InstitutsLa concession PAVIE - Quartier des Instituts idéalement située sur le boulevard, à mi-chemin entre Le Pouliguen et La Baule face à la mer et déjà déservie par la Navette.

Le premier Bar-Casino hébergé dans une annexe de l'Hôtel Royal - 1903

Suite à la conversion de l'institut Verneuil en hôtel RoyalL'Hôtel Royal et l'ancien Casino, la nouvelle activité du lieu nécessite la création d'un café-bar-restaurant sur l'esplanade.
Les architectes Georges LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
Georges LAFONT
et RICHTER proposent un bâtiment rectangulaire composé d'un rez-de-chaussée et d'un niveau semi-enterré.
La façade comporte trois piliers en granit et est percée de sept grandes ouvertures surplombées de sept fenêtres. Une corniche blanche ornée de mâts en bois fait le pourtour du toit-terrasse. Une pergola en bois et un chapiteau en toile protègent les estivants des ardeurs du soleil.
Un long mur de soutènement en granit contient la dune, masque le sous-sol et permet la création d'un terre-plein sécurisé par une balustrade en bois qui délimite des terrasses où l'on sert des rafraîchissements avec une vue imprenable sur la baie.
L'été, sur la terrasse côté ouest, les consommateurs sont protègés des rayons du soleil par un grand barnum blanc.
On accède à l'établissement par deux escaliers : l'un situé face à l'entrée donnant directement sur le boulevard des Instituts (lequel s'appelle dès lors Esplanade du casino) et un autre situé côté est, donnant sur l'allée privée de l'Hôtel Royal.

Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino
Le premier casino

Bien que cantonné dans l'une des salles de cette annexe de l'Hôtel Royal, le casino devient un des lieux emblématiques de la station.
La municipalité décide d'acquérir ce premier bâtiment désormais devenu trop petit et de l'agrandir pour le transformer en casino municipal ; c'est ainsi que vers les années 1908-1909, Georges LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
Georges LAFONT
se penche à nouveau sur les plans du café-bar-restaurant qu'il a dessiné quelques années auparavant.

Le Casino Municipal

Il propose une grande extension sur le coté ouest. Afin que le casino soit visible dans toute la baie, la partie centrale est ornée de deux tourelles carrées dont les toitures à pan brisé déchirent le ciel. Et pour la symétrie de l'ensemble, il termine la partie ouest par un bâtiment à toit-terrasse identique à celui construit en 1902.

Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal

L'entrée du casino, composée de trois portes blanches surmontées d'une grande imposte ceintrée, est déplacée dans la partie centrale en granit, entre les deux tourelles.
De là, on accède aux salles de jeux, de concert et au théâtre. Ce dernier est construit en arrière de l'entrée et on aperçoit le toit perpendiculairement à la façade du casino. Le bâtiment initial conserve sa fonction de café-restaurant.

Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal
Le casino municipal

Les salles de jeux sont claires, le mobilier est sobre, la décoration est à la mode de ce début de siècle, ornée de lustres art nouveau assorti à des treillages en trompe l'oeil rappelant un jardin d'hiver ou de fresques invitant au voyage vers des destinations lontaines, un clin d'oeil à l'activité transatlantique de St Nazaire.
Grâce à la colorisation de certaines cartes postales, on peut voir que les volets ainsi que les balustrades arboraient une jolie couleur verte, à côté d'un barnum blanc et rouge.

Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Vue colorisée du casino
Vue colorisée du casino
Vue colorisée du casino
Vue colorisée du casino

Le Casino et le Royal dans la tourmente de 14-18

Dès le début du conflit, avec le concours du journal La Mouette, une souscription est lancée afin d'ouvrir un hôpital à La Baule.
M. Louis FERRAT, propriétaire et directeur du casino, propose que certaines salles de son établissement soient transformées en hôpital militaire.
Il fait aménager la salle de Petits-Chevaux en dortoir ; d'autre part, M. Albert VALLÉE, directeur de l'hôtel Royal, transforme la salle des fêtes de son hôtel en un dortoir supplémentaire d'une vingtaine de lit.
Le 31 aôut 1914, le premier convoi de 28 blessés arrive en gare de La Baule. Le 2 septembre, on annonce l'arrivée d'un autre convoi. Comme il n'y avait plus de lit, un major demande à ce que l'on jette des bottes de paille dans la salle des Jeux.

Hôpital bénévole Nº6 bis
Hôpital bénévole Nº6 bis
Hôpital bénévole Nº6 bis
Hôpital bénévole Nº6 bis
Hôpital bénévole Nº6 bis
Hôpital bénévole Nº6 bis

Médecins, infirmères et bénévoles se relaient auprès des blessés pendant 28 mois sous le matricule d'"Hôpital Bénévole Nº 6 bis de la XIe Région".
Début novembre 1916, une ordonnance du ministère de la guerre annonce la réoganisation des soins et la fermeture de l'hôpital 6 bis. Le 29 novembre, les derniers blessés quittent La Baule, le 20 décembre, les locaux, remis en état au point de vue de la propreté et de l'hygiène sont rendus aux propriétaires. Malheureusement, M. FERRAT décède subitement le 25 février 1917.

L'influence de François ANDRÉ

Juste après ces années de conflit, M. François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
François ANDRÉ
vient à La Baule. Séduit par la ville et son potentiel touristique, il décide d'y investir et il acquiert le bail du casino. M. Joseph MATTÉI est le directeur de l'établissement et le restera pendant une dizaine d'années. Cependant le bâtiment de style Art Nouveau et chalet balnéaire n'est plus au goût du jour, sa façade de pierre est couverte de lierre et parait peu entretenue.
De plus, l'esplanade devant le casino n'est plus suffisamment large, il n'y a pas de trottoir et les marches de l'entrée donnent directement sur la chaussée. Entre les fiacres, les automobiles dont le nombre ne cesse de croître et les promeneurs, l'accès au casino devient problématique et dangereux.

Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Le casino après guerre
Or, si la jeune station balnéaire veut attirer de nouveaux villéateurs, elle doit se doter d'un vrai casino comme ses concurrentes Deauville ou Trouville. Pour cela il n'inspire de casinos qu'il connait bien : Deauville, Trouville, Cannes etc...
Il fait appel à l'architecte Ferdinand MÉNARDFerdinand MÉNARD
1873 - 1958
Architecte nantais
Ferdinand MÉNARD
pour entreprendre une modernisation du lieu par une succession de travaux.

La première tranche des travaux vers 1922 consiste en l'aménagement de la partie ouest du casino en magasins de luxe.
Vers 1922, la pergola en bois, le mur de soutenement et sa ballustrade ainsi que la partie arborée située tout à l'ouest du casino sont détruits et on construit à l'angle de l'avenue Marie-Louise une série de magasins de luxe. Les grandes marques parisiennes tels que le joaillier Lucien FEIST, le couturier Paul POIRET mais aussi des fourreurs et des antiquaires s'intallent dans ces locaux.

Les premiers magasins de luxe
Les premiers magasins de luxe
Les premiers magasins de luxe

Septembre 1924, clap de fin pour le casino, dernières animations / festivités pour clore la saison, l'été prochain, les touristes découvriront un tout nouvel établissement.

Été 1924
Été 1924
Été 1924
Été 1924
Été 1924
Été 1924


L'objectif final est de transformer l'ancien casino en un complexe de 3 000 m2 de salles, de salons, de halls mais aussi théâtre, music-hall, cinéma et dancing, le tout entouré de boutiques aux noms prestigieux.
Ce changement radical comprend un autre challenge : la durée des travaux. En effet, tout doit être effectué en un hiver car il faut pouvoir accueillir la clientèle dès l'été suivant. Il est donc hors de question de tout rasé, il faut réhabiliter l'existant.

Le Casino après 1925

En l’espace de quelques mois (hiver 1924 - printemps 1925), sous la surveillance de M. FAURE, le chef de chantier, les ouvriers de la filiale bauloise de la Société de Constructions et de Travaux Publics d’Arras vont réaliser un travail énorme.
En janvier 1925, afin de satisfaire la curiosité de ses lecteurs, M. TOURNADOUR, directeur de l'hebdomadaire "La Mouette" rédige un article dans lequel il fait une décription le futur casino qui doit ré-ouvrir début juin.

« Où on ne voit maintenant qu'un chantier de destruction, va s'élever bientôt une œuvre complètement rajeunie, je veux parler du casino, et je donnerai sans doute satisfaction à bien des curiosités en faisant aussi rapidement que possible, une description de ce qu'il sera. Disons que l’ensemble du casino actuel disparaît pour faire place à un nouveau casino dont les proportions de grandeur sont beaucoup plus vastes, car la surface couverte sera d’environ 2.750 mètres carrés.
Voici quelle en sera la disposition :
l’ensemble du plan peut être considéré comme se divisant en trois parties distinctes :

1º - au centre, le hall d’entrée et grande salle de fêtes avec scène,
2º - à droite, salle de restaurant-dancing, et à suivre en profondeur, salle de baccara avec façade sur l’avenue de l’Hôtel Royal,
3º - à gauche, le théâtre, à suivre en profondeur les services : vestiaire, lavatory, bureaux direction, loges d’artistes.

En sous-sol, seront aménagés six magasins ayant façade sur l’avenue du Royal et en retour sur la façade postérieure. La surface restante disponible sera aménagée en : cuisine, chaufferie, cave, réserves et tous services en général.

Cette division du plan en trois parties se distinguera également dans l’aspect de la façade principale ; les deux parties de droite et de gauche : restaurant-dancing et théâtre, se présenteront en avant-corps de 7m venant à l’alignement de l’ancienne terrasse, alors que la partie centrale restera à l’alignement des anciennes façades, formant ainsi un arrière-corps permettant l’accès et le stationnement des voitures devant les entrées du casino, sans que la circulation de l’Esplanade ait à en souffrir.

Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale prise du plongeoir
Vue générale du casino
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale
Vue générale

La façade principale :

La façade principale, d’une belle tenue, très sobre de ligne, tout en rassemblant des éléments divers comme destination, conservera une très grande homogénéité. Elle sera composée, comme déjà dit, d’une partie centrale élevée, mais en retrait sur le reste de la façade laissant en avant-corps le théâtre et le restaurant-dancing. Cette partie centrale sera composée de 3 grandes baies d’accès principal donnant sur le hall d’entrée, lesquelles seront clôturées par de très artistiques grilles en fer forgé : le tout, surmonté de vastes oculus encadrés d’une composition décorative en émaux de Venise : ces taches de couleur, bien à leur place, prendront toute leur valeur sur le blanc de l’ensemble ; ces 3 motifs principaux seront encadrés de colonnes, le tout sera terminé par un fronton flanqué de vases décoratifs ; le fronton portera l’inscription CASINO, en émaux de Venise.

Le casino en juin 1926
Le casino pris de la plage en 1926
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale
La façade principale

La façade théâtre, partie rajoutée, comportera une série de baies ceintrées de belles proportions, coupées par des piliers surmontés de vases ; une frise couronnera le tout avec au centre, un motif de sculpture traité très largement et reposant sur l’entablement. Les tours actuelles viendront en 2e plan, et leur transformation, très heureuse au point de vue esthétique, donnera une toute autre impression ; elles seront couronnées par des dômes.

La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre
La façade théâtre

La façade latérale, côté Hôtel Royal, continuera l’ordonnance de l’ensemble ; malheureusement la partie ancienne du restaurant-dancing, conservé, en rompra un peu l’unité. C’est en dessous de la salle de baccara que se trouveront les nouveaux magasins.

La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale
La façade latérale

Ainsi sera réalisée, l’œuvre qui doit centraliser les distractions, les jeux, les toilettes, dans ce milieu estival et mondain ; c’est un empiétement sur l’œuvre de la nature même et qui ne peut que parfaire l’harmonie de ce cadre aux couchants mauves, s’irisant sur la baie au sable d’or. »
Maurice TOURNADOUR


Extrait de l'hebdomadaire " La MouetteHebdomadaire La Mouette " du 18 janvier 1925

L'intérieur du casino

Fin juin, ayant eu le privilège de découvrir les aménagements en avant première, M. TOURNADOUR décrit l'intérieur du nouveau casino afin d'excuser le léger retard de livraison du chantier et d'ouverture de l'établissement. Initialement prévue début juin 1925, l'inauguration aura lieu le mercredi 1er juillet 1925.
Ses descriptions permettent de mieux comprendre le faste des lieux.

« Après avoir franchi le péristyle, nous pénétrons à l’intérieur par un escalier de 4 ou 5 marches, qui a son pareil à l’autre bout de la grille forgée surplombant le péristyle – et nous voici dans le hall, immense et superbe. Éclairé par des verrières latérales, aux couleurs variées, il est vraiment d’un féérique effet !

Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino

Au centre, et tout au fond, est installé une scène sur laquelle pourra prendre place un orchestre et où se feront entendre des cantatrices en renom.

Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino

C’est dans cette vaste salle que se trouvera le jeu de la boule qui passionne tant de villégiateurs. À droite a été ménagé un emplacement pour le bar que ne peut manquer d’avoir tout casino au goût du jour.

Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino
Les Salles du casino

Nous ne savons pas au juste les dimensions de cette vaste nef qu’est le hall central, mais qu’il vous suffise de savoir qu’il est plus long que la magnifique salle du restaurant-dancing et la non moins belle salle du baccara réunies.

Au reste, la salle du baccara, comme celle du restaurant, s’ouvre sur le hall, à droite, et c’est aussi par le hall qu’on entre dans la salle de théâtre, à gauche. La fort jolie salle du restaurant-dancing, où tout la Côte d’Amour, a déjà passé depuis deux ans, a été presque doublée de superficie, et on nous dit qu’on pourra aisément servir, par petites tables, 400 diners. Ce chiffre vous donne quelque idée de l’étendue du restaurant-dancing !

Le Restaurant-Dancing du casino
Le Restaurant-Dancing du casino
Le Restaurant-Dancing du casino
Le Restaurant-Dancing du casino

Lui faisant immédiatement suite vers l’Hôtel Royal, nous trouvons l’immense salle de baccara – tout est immense là-dedans ! On travaillait à y installer les lustres quand nous l’avons visité, et ces lustres sont tout un poème d’élégance et de richesse. Variés d’aspect, dans le restaurant, dans le hall et dans le baccara, ils seront certainement et à bon droit admirés, l’aimable et distingué propriétaire du casino de La Baule les ayant choisis entre les plus beaux.

La Salle de Baccara
La Salle de Baccara
La Salle de Baccara
La Salle de Baccara
La Salle de Baccara
La Salle de Baccara

Quand toutes les salles seront éclairées la nuit venue, le Casino de La Baule resplendira des plus brillantes et des plus jolies lumières !

Le casino

Je ne vous ai pas parlé des tapisseries magnifiquement belles ; drapées par les ouvriers de la grande maison parisienne d’où elles viennent, vous aurez un plaisir véritable à les examiner en détail, avec leurs couleurs qui si bien s’harmonisent.
Le théâtre, qui a été entièrement refait, et agrandi de 160 places ne sera fin prêt que dans une dizaine de jours, une vaste scène y a été ménagée, et l’ensemble en sera superbe. »
Maurice TOURNADOUR

La Scène du Théâtre

Extrait de l'hebdomadaire " La MouetteHebdomadaire La Mouette " du 28 juin 1925

M. Joseph MATTÉI restera à la tête du casino jusqu'à la fin des années 20, puis Louis BOILEAULouis BOILEAU
1893 - 1965
Directeur de l'hôtel Hermitage
Louis BOILEAU
prendra le relais tout en dirigeant l'Hôtel HermitageL'Hôtel Hermitage jusqu'à l'arrivée de M. Georges MOCKERS en 1934.

Les Magasins du casino

En 1924, l'aile sud-ouest du casino avait déjà été réaménagée pour accueillir des magasins. Lors de la transformation du casino, le côté nord propose de vastes locaux avec de grandes vitrines. Très vite, des antiquaires, des fourreurs et des magasins de haute couture, des bijoutiers, un marchand de galettes bretonnes, un marchand de jouets, un libraire et un transporteur s'installent dans ce nouveau pôle commercial situé dans un quartier en pleine mutation...

Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
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Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino

Devant ces magasins, un square fleuri et agrémenté de bancs fait la liaison entre l'Hôtel RoyalHôtel Royal, le casino et Ker CausetteKer Causette est créé en 1925, autre lieu créé en 1925.

Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino
Les Magasins du casino

Face au square, avenue Le Dentu, un nouveau lot de magasin sort de terre ainsi qu' avenue PavieAvenue Pavie où M. LALLY réalise 11 commerces.

Les magasins du quartier du casino
Les magasins du quartier du casino
Les magasins du quartier du casino
Les magasins du quartier du casino
Les magasins du quartier du casino
Les magasins du quartier du casino

L'aménagement de l'esplanade

À la fin des années 20, M. François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
François ANDRÉ
obtient l'autorisation d'agrandir l'esplanade devant le casino sur le domaine maritime.
C'est aux établissements nantais LIZÉ frères que le projet d'aménagement est confié. Cette société est fort connue et appréciée à La Baule car elle a créé le parc des Dryades quelques années auparavant. Leur mission est de créer une esplanade qui relie agréablement les 3 pôles de l'empire ANDRÉ : c'est-à-dire le Royal, le casino et l'Hermitage.
Devant le casino, profitant du terrain gagné sur la plage, on décide de décaler le boulevard de quelques mètres en formant le décroché que nous connaissons tous. Une fois la chaussée éloignée de l'entrée du casino, M. LIZÉ dessine un jardin avec des allées bordées d'arbres et des pelouses avec des parterres fleuris. On installe de nouveaux lampadaires et partout on dispose des bancs.
À Pâques 1929, on se bouscule pour admirer la nouvelle esplanade du casino.

L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino
L'esplanade et les jardins du casino

L'esplanade est aménagée et végétalisée jusqu'à l'Hermitage.

L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
La façade latérale
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage
L'esplanade entre le casino et l'Hermitage

Dans les années 50, Lucien BARRIÈRE qui a succédé à son oncle M. François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
François ANDRÉ
demandera à l'architecte Philippe LOUIS de moderniser une nouvelle fois le casino.
Il finira par être détruit le 28 septembre 1987, l'occasion alors d'apercevoir la mosaïque du fronton des années folles.

Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS
Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS
Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS
Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS
Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS
La destruction du casino en septembre 1987

Une vue aérienne des années 50 du quartier du casino permet de visualiser les différents agrandissements successifs du casino.

Vue aérienne du casino
Vue aérienne du casino
Vue aérienne du casino
Vue aérienne du casino
Vue aérienne du casino
Le casino après l'agrandissement de Philippe LOUIS