Ils ont pensé, dessiné, construit, géré, en un mot aimé La Baule.
Qui sont ces hommes et femmes qui ont façonné notre station ?
Cette page est illustrée grâce à la participation de descendants.
Je les remercie de m'avoir confié leurs documents, photos et anecdotes.
Liste aphabétique
François Albert ANDRÉ (1879 - 1962)
Directeur d'hôtels et de casinos
Né le 6 avril 1879 à Rosière (07), François ANDRÉ a le même âge que notre station balnéaire. À l'adolescence, il quitte l'Ardèche pour vivre à Lyon chez sa tante et devient boulanger. Puis, il part à Paris et trouve du travail comme cocher chez Henri de BORNIOL, célèbre maison de pompes funèbres. En parallèle, il livre aussi de la bière pour une brasserie.
Vers 1907, il épouse Marie-Louise, modiste boulevard Caumartin à Paris. Il devient maître d'hôtel, croupier puis directeur des jeux dans le cercle "La Belle Époque". Il obtient la concession du casino d'Ostende en Belgique. Là, il profite d'une loi belge pour supprimer le zéro de la roulette. C'est aussitôt la ruée et les plus grosses parties du monde se jouent à Ostende. C'est ainsi que François rencontre Eugène CORNUCHÉ ex-directeur de chez Maxim's. Ensemble, vers 1910, ils décident de "ressusciter Deauville" et d'en faire la "nouvelle perle de la Manche" au détriment de Trouville. La guerre va stopper cet essor. Mais sitôt le conflit fini, le Tout-Paris se montre à Deauville. Après l'armistice, sur les conseils d'un ami escoublacais, François vient dans notre région.
Il voit tout de suite les atouts de la station et décide d'y investir et de l'offrir à son épouse. Marie-Louise veille à garder le côté familial de La Baule.
En 1923, il rachète l'Hôtel Royal et le casino et trois ans plus tard, souhaitant attirer une clientèle plus huppée, il fait construire l'Hôtel Hermitage.
Il est à l'origine d'un tourisme moderne en réunissant sur un même lieu, hôtels et magasins de luxe,
installations sportives (Tennis,
Tir au Pigeon et
Golf)
ou de détente (Casino,
concours d'élégance automobile,
courses automobiles,
rallyes,
meetings d'aviation,
divertissements à Ker Causette).
Avec la mode du tourisme alliant plage et soleil, il développe ses activités à Cannes, rénove le Palm Beach, investit à Contrexéville, à Chamonix...
Cependant tous les 15 août, il vient à La Baule pour retrouver sa femme Marie-Louise.
Dans les années 50, il désigne Lucien BARRIÈRE, son neveu, comme son successeur et légataire universel.
Il décède le 2 mai 1962 à Cannes.
François Pierre AUBRY (1841 - 1925)
Architecte - Paysagiste
François AUBRY est né à Rezé Pont-Rousseau (44) le 6 juillet 1841.
Lors de la guerre de 1870-1871, François est engagé volontaire. Il est affecté à la défense de Paris, au fort du Mont Valérien. Il se souvient y avoir mangé du rat. Après la guerre, il épouse Julie Valentine PIGE.
Il exerce son métier d'architecte paysagiste, sa réputation est excellente. Dans les années 1875-1880, il travaille à l'aménagement du quartier du Petit-Port à Nantes, avec l'adjoint Gabriel LAURIOL et l'agent-voyer Eugène ORIEUX. François dessine entre autres le parc du Petit Port.
Vers 1880, M. BENOIT le choisit pour aménager son lotissement. François AUBRY dresse deux grands axes partant du pont du Pouliguen, l'Avenue des Lilas et l'Avenue des Ormes. Perpendiculairement, il trace des allées menant à la plage. Il prévoit aussi un square et un cours de tennis qui ne seront réalisés que quelques années plus tard. (plan AUBRY) En 1885, François habite Place Royale à Nantes, à gauche en descendant la Rue Crébillon. Il habitera ensuite dans une propriété située en bas de la Rue du Bocage. En 1886, la ville de St Nazaire lui confie la création et l'aménagement de son jardin des plantes.
Il dessine quelques villas du Quartier Benoit :
- Cilette,
- Le Bosphore,
- Fleurs de Bretagne,
- Miarka (ex Maurice-Yvonne)
- et sans doute sa villa nommée Les Fougères, Avenue des Lilas qui servait de bureau de vente au lotissement BENOIT.
Au début du XXe siècle il a de graves ennuis financiers, le Trait d'Union, le petit train de la plage n'est pas rentable. Pendant l’hiver, le vent ensable les voies et le désensablement s’avère coûteux. Sa faillite fut un coup très dur pour la famille. Après la guerre de 14-18, il habite dans sa villa Les Fougères, qu'il a conservée dans le Quartier BENOIT. Il trouve sur le recensement de 1921, avec Mme Louise LERAT son employée de maison. En 1924, son état de santé nécessite son admission à l'Hospice St Jacques, à Nantes, il y décède le 22 août 1925 puis est inhumé au cimetière de la Bouteillerie près du jardin des plantes.
François Louis AUDUREAU (1850 - 1904)
Menuisier-Charpentier puis maître-d'œuvre pour M. LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
,
HENNECART et DARLUÉdouard DARLU
1837 - 1923
Agent de Change parisien
,
et aussi concessionnaire de plage.
1847 - 1924
Architecte nantais
. Les deux hommes ont déjà travaillé ensemble sur des chantiers nantais et pornichétains. Il est marié à Léocadie Joséphine EMERIAU qui est chapelière et ont trois enfants :
- Ferdinand Louis, né le 8 juillet 1880 dans le sous-sol du chalet Ker-Maurice alors en construction,
- Léocadie Jeanne née 4 août 1882
- et André François Léopold né 23 février 1885.
Rapidement, il fait construire une villa Ker Léo à l'angle de l'Avenue des Évens et de la Route du Pouliguen, son atelier de menuiserie-charpenterie est situé Avenue des Évens. En 1883, il propose la location de costumes de bain et de cabines, il sera donc le premier concessionnaire de la plage de La Baule.
Il décède le 23 mars 1904. Ses fils prennent alors sa succession.
Jean Joseph Jules BENOIT (1810 - 1890)
Industriel, fabricant de sel, Maire du Pouliguen
Jules BENOIT est né le 31 janvier 1810 à Chateau-Salins (57) dans une famille d'industriels et négociants en sel.
Vers 1826, la famille BENOIT s'établit au Pouliguen et crée une raffinerie de sel
sur le bord de l'étier et une presse à sardines sur le port.
Dans les années 1845, pour lutter contre la concurrence des Salines de l'Est et du Midi, il monte une association des raffineurs de l'Ouest.
Il participe à la vie publique du Pouliguen en devenant le premier maire de la ville en 1854.
Après avoir été pendant dix ans, vice-président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de St Nazaire, il en devient le président.
Il est marié à Sidonie Charlotte Angélique BOULANGER (1823- ?).
Sur le recensement de 1881, on retrouve le couple et trois de ses enfants :
- Olive Claire Marie,
- Gaston Joseph Émile,
- Marie-Louise.
Il décède le 25 mars 1890 à La Baule à la raffinerie de sel.
Jules Charles Marie Joseph BENOIT (1843 - 1928)
Industriel, fabricant de sel.
Vice-président et fondateur de l'hôpital maritime de Pen-Bron, président des Vétérans, de la société de Secours Mutuels, du Canot de Sauvetage, de la Société des Régates du Pouliguen et de La Baule.
Jules Joseph Charles BENOIT est marié à Lucie Anne-Marie REVEILLÈRE (1852- ?).
Le couple est domicilé à la Presse sur le port et trois enfants figurent sur le recensement de 1881
- Andrée Lucie Marie née le 2 mai 1873,
- Raoul Jules Ernest né le 9 septembre 1875,
- Raymond Arthur né le 1 mai 1879.
Il est décédé à l'âge de 85 ans, le 24 mai 1928, à son domicile, Villa Ar-Kevel, sur le port.
Jacques Yves BERTHAULT (1808 - 1892)
Armateur à Nantes.
Il est marié à Lucie-Anne DURAND-GASSELIN, le couple a trois enfants.
Il achète en juin 1845 la partie Est de la propriété de M. de SESMAISONS soit 542 hectares (de la Place du Marché de Pornichet au Bois d'Amour de La Baule) et y plante différentes espèces d'arbres pour stabiliser la dune.
Il achète son terrain dans le but de le lotir et d'y accueillir une clientèle parisienne, nantaise et angevine.
Il est le fondateur de la Société Civile Immobilière des Dunes. Il est à l'origine de la création de la station balnéaire de Pornichet-les-Pins, ainsi appelée pour se différencier du vieux bourg.
En 1879, il cède des parcelles à MM. HENNECART et DARLUÉdouard DARLU
1837 - 1923
Agent de Change parisien
.
Louis Léon BOILEAU (1893 - 1965)
Directeur de l'hôtel Hermitage
Louis BOILEAU est né le 29 mars 1893 à Lure (70).
Le 14 février 1920, il épouse Marie BOULAS à Nancy. Louis est alors comptable et Marie est modiste.
Le couple aura deux enfants, Michel en 1923 et Colette en 1927.
Entre 1920 et 1925, il occupe différents postes dans le métier de l'hôtellerie, tels que maître d'hôtel de l'Hôtel Cosmos à Contrexéville (88) ou chef de réception de l'Hôtel Grey d'Albion à Cannes (06).
C'est à cette période qu'il rencontre François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
. Ce dernier lui propose de devenir le directeur du nouvel hôtel qu'il projette de construire sur la côte d'Amour. C'est ainsi que Louis BOILEAU arrive à La Baule pour superviser le chantier et préparer l'ouverture prévue en juillet 1926.
À 32 ans, il devient le premier directeur de l'Hôtel Hermitage. Il le restera pendant 40 ans.
Avec une telle longévité, non seulement, il connait parfaitement son hôtel qu'il considère comme sa maison mais aussi les familles qui fréquentent son établissement depuis 3 générations.
Dans l'hôtellerie de luxe, il est reconnu par ses collègues comme étant "le directeur d'hôtel que les Américains apprécient".
Il a la réputation d'être un inlassable travailleur, exigeant aussi bien envers lui-même qu'avec son personnel, il a l'oeil sur tout. Réaliste et excellent gestionnaire, il n'hésite pas limiter les projets parfois onéreux de François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
.
Grâce à toutes ces qualités, il a la confiance totale de François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
et de son épouse Marie-Louise, qui rappellons-le séjourne régulièrement à l'Hermitage.
Il siège au conseil d'administration du Syndicat d'Initiative de La Baule (commission publicité), où il est apprécié, pour "la précision et la clarté de son esprit, très averti, en particulier de toutes les questions balnéaires et touristiques."
En 1929, suite au décès subit de Jean MATTÉI, premier directeur du casino, il assure une double direction Hermitage et casino jusqu'en mars 1936, date à laquelle, en accord avec François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
, il cède la direction du casino à Georges MOCKERS.
Il est à l'origine de la création de La Coupole, le nouveau restaurant du groupe qu'il inaugure en juillet 1934 avec Harry PILCER.
Pendant la seconde guerre mondiale, avec M. MOCKERS, il prend grand soin de biens de la famille ANDRÉ, en particulier lors des réquisitions de l'Hermitage, du Castel Marie-Louise par l'armée allemande.
Le 25 juillet 1965, il fait un malaise dans le hall de l'hôtel et décède deux jours plus tard à quelques mois d'une retraite bien méritée. Lors de ses obsèques célébrées à La Baule, M. LEYRAT, directeur du casino dira : "Il a été foudroyé en plein travail sur la passerelle de son navire".
François, Joseph, Paul et Franck BOUGOÜIN
Marie "François" Louis (1846 - 1933)
Architecte à NantesFrançois BOUGOÜIN est né à Nantes le 1er mars 1846.
En 1866, il est architecte, reçu 4e à l’École des Beaux-Arts de Paris, il est un élève d'Eugène VIOLET LE DUC. En 1870, il épouse Marie NAUDIN, le couple aura sept enfants dont deux seront architectes et associés de leur père.
La première église dont les plans sont signés BOUGOÜIN est celle de Notre Dame de Toutes Aides, en 1878. Dans la région nantaise, il réalise une dizaine d’œuvres et participe à la restauration de nombreux édifices religieux. Il est honoré par le St Siège en recevant le titre de Chevalier de St Grégoire Le Grand.
François est nommé Conseiller Municipal du 1er Canton de Nantes le 6 mai 1888. Il sera lauréat de la Société Centrale des Architectes en 1892. Vers 1912, son cabinet dessine les plans du séminaire de Nantes.
Il est décédé fin avril 1933, la cérémonie religieuse est célébrée en l'église de St Similien à Nantes, dont François BOUGOÜIN a dessiné les nefs. Il est enterré dans le cimetière de la Miséricorde à Nantes. Le Pouliguen a donné son nom à la rue qui mène vers la côte sauvage et qui longent les nombreux chalets qu'il a dessinés.
Joseph Marie (1871 - 1956)
ArchitecteFils ainé de François BOUGOÜIN, il est né à Nantes le 11 juin 1871.
En 1895, il est architecte, reçu 3e à l’École des Beaux-Arts de Paris, il est diplomé en décembre 1899. Il travaille au côté de son père et de son frère Paul. Comme son père, Joseph sera également Conseiller Municipal à Nantes de mai 1904 à 1908.
Il est décédé à Nantes le 6 août 1956.
Paul Marie Joseph (1876 - 1959)
ArchitectePaul BOUGOÜIN est né à Nantes le 26 août 1876.
Il est diplômé en architecture à l’École des Beaux-Arts de Paris en 1898. Lui aussi travaille au côté de son père et de son frère Joseph. En 1902, il épouse Marie VINCENT.
Il est décédé à Bouguenais (44) le 22 avril 1959.
François dit "Franck" Marie Joseph (1905 - 1943)
ArchitecteFranck BOUGOÜIN est né à Nantes le 1er avril 1905.
Il est le fils de Paul et de Marie VINCENT. Lui aussi architecte, il est la 3e génération à travailler au cabinet BOUGOÜIN.
Il est décédé le 16 septembre 1943 lors des bombardements de Nantes.
Lors des bombardements de septembre 1943, le cabinet d'architecture situé Rue du Calvaire a été complètement détruit ainsi que le domicile Rue Boileau. Ce jour-là, toutes les archives professionnelles et familiales ont disparu.
Architectes de père en fils, la famille BOUGOÜIN nous laisse cependant un important héritage riche et varié :
- de nombreux monuments religieux :
- la restauration de la chapelle de Pen-Château, du clocher de St Nicolas au Pouliguen, les travaux de l'Église de Saillé,
- la réalisation d'églises à Nantes, Guénemé-Penfao, Vay, Guenrouët, St Hilaire de Chaléons, Nort sur Erdre, Pompas, etc ....
- et à La Baule l'Église Notre-Dame (1931),
- des hôtels :
- Hôtel Robert (1896),
- Hôtel Castellina,
- des chalets et des villas :
- à La Baule, la Villa La Korrigane et la Villa Thérèse de M. CRONIER qui deviendra la Villa Caroline,
- essentiellement au Pouliguen comme par exemple Les Troves, Ker Henry (1880), Ker Panurge, L'Ermitage, Ker Janick, Ker Naïc, Ker Marie-Joseph, Les Courlis (1887) sur le port,
sur la plage du Naud : Stella Maris (1898), Les Tilleuls (1892),
et sur la pointe de Penchâteau les splendides chalets : Ker Bihan (1880), St René, Ker Joseph, Ker Avel, Ker Michel, Ker Marie-Luce, St Jean, Les Tamarins (1870), Cantilène (1890), Ker Impair (1873), St Kiriec (1873), Ker André , Les Algues, Ker Mor, Les Réaux, La Roche aux Mouettes, Myriam, Rochebrune, Ker An Den, Araok (1903), Penn-Er-Mor.
François CHOCHON (1872 - 1943)
Homme d'église
Né en 1872, François CHOCHON est ordonné prêtre le 26 août 1898, il est nommé à Héric (44), ensuite à St Joachim puis au Loroux-Bottereau. Juste après la guerre, il officie à St Similien de Nantes.
Il arrive à La Baule en 1923 en tant que chapelain. Le 15 mars 1925, il est nommé premier curé de la paroisse Notre-Dame de La Baule. Il est chargé de construire une église plus grande car la chapelle Notre-Dame des Flots ne peut accueillir la population estivale. Ce sera chose faite en 1935 avec la construction de l'église Notre Dame.
Il est décédé le 16 janvier 1943 au presbytère de La Baule.
Ernest François CRONIER (1840 - 1905)
Directeur du Conseil d'Administration des sucreries Say
Esnest CRONIER est né le 5 juillet 1840, Rue Voltaire à Nantes. Il entre à l'École Polytechnique en 1860, puis en 1862, il est admis à l'École des Ponts et Chaussées d'où il ressortira ingénieur. Il excerce à Aurillac (15), à Villeneuve du Lot (47) puis à Nantes. À partir de 1873, il accepte les fonctions d'ingénieur puis de directeur à la raffinerie SAY.
Il fait construire vers 1890 une imposante demeure sur la Plage BENOIT, la Villa Thérèse aussi appelée la Villa Cronier. Elle est proche de la Villa Ker Say, construite en 1876.
"La mort plutôt que l'infamie"Le 27 août 1905, le concierge du 50, Rue de Lisbonne (Paris 8e) monte les journaux à Ernest CRONIER et le trouve mort dans sa salle de bains. Le directeur du conseil d'administration des sucreries SAY s'est tiré une balle dans le cœur. Dans une lettre, il avoue que sa situation financière ne lui laisse d'autre choix pour échapper au déshonneur. M. CRONIER faisait la pluie et le beau temps sur le marché du sucre. Et c'est un caprice de la météo qui causera sa ruine. Pariant sur une mauvaise récolte, le spéculateur a pris de très fortes positions à la hausse. Hélas pour lui, la récolte est exceptionnelle. Les cours du sucre s'effondrent. Ernest CRONIER émet alors des traites au nom de SAY. Il laisse un trou de 200 millions de francs or.
À la bourse c'est la panique, le 28 août, les actions de la raffinerie SAY perdent plus de 300 francs. Afin de calmer les esprits et les cours, la direction étouffe le scandale du suicide de M. CRONIER prétendant qu'il a succombé à une maladie de cœur.
Suite à cette faillite et ce décès, la Villa Thérèse change de propriétaire et de nom, elle devient la Villa Caroline.
Henri "Édouard" DARLU (1837 - 1923)
Agent de Change
Henri "Édouard" DARLU est né à Paris (75) le 19 mars 1837. Le 19 juin 1868, il épouse Joséphine Jeanne STEVENIN (1846 - 1925).Le couple aura 3 enfants : Mathilde (1869), Félicité (1870), toutes deux décédées en très bas âge et Maurice (1873-1928).
Il est un des pionniers de la station. Il découvre la région vers 1875 lors de l'inspection des travaux de la ligne de chemin de fer. Avec M. Jules HENNECART, il décide d'investir dans la création d'une nouvelle station balnéaire familiale. Au cœur du lotissement, il fait construire une imposante villa qu'il appelle Ker Maurice.
Rapidement, les deux associés n'ont pas les mêmes projets pour la station. M. DARLU est favorable à son extension et son côté plus mondain contrairement à la famille HENNECART qui souhaite garder un caractère familiale et intime.
Par exemple, il n'est pas opposé à la construction d'un casino, alors que Mme HENNECART y est fortement hostile.
Édouard DARLU est décédé le 14 janvier 1923 à Paris et est enterré au Père-Lachaise.
Édouard DATESSEN (1855 - 1939)
Architecte puis contrôleur de travaux à la ville de Paris
Marie Édouard Siméon DATESSEN est marié à Paule Julie Clothilde CHOTARD. Le couple a 4 enfants :Siméon-Henri, Paul-Henri, Edouard-Louis et Geneviève. Il arrive assez tôt à La Baule et dessine de nombreuses villas du Quartier des Arbres et St Clair.On lui attribue les villas suivantes :
- Les Bleuets,
- Les Fougères,
- Ker Goat,
- Ker Marvan,
- La Paludière (1905),
- Maris Stella,
- Ker Magdeleine,
- L'Oasis,
- Denise,
- Ker Janik,
- Sigurd,
- Régina (1905),
- Ker Cérès,
- Sunset, La Miludière, Capella, Beaulieu... (liste non exhaustive réalisée par M. Alain CHARLES)
Dans les années 20, devenu retraité, il s'installe à La Baule et habite la villa La Villanelle située avenue de la Voie Lactée, dessinée par son fils Paul-Henri.
Il est décédé à 84 ans et est enterré à La Baule en novembre 1939.
Paul-Henri DATESSEN (1884 - 1938)
Architecte
Fils d'Édouard DATESSEN, lui aussi architecte à la ville de Paris et frère de Louis DATESSEN.Paul-Henri Marc Siméon DATESSEN fait des études de droit et est également docteur en médecine. Pendant la guerre de 14-18, il est médecin auxilliaire et il reçoit la Légion d'Honneur au titre militaire.
Grand amateur de Yachting, il est vice-président du Cercle Nautique de La Baule jusqu'en mai 1938 et membre du Y.C.F.
Il s'installe à La Baule en 1924 bien qu'il est déjà dessiné plusieurs villas depuis 1911. En novembre 1924, il ouvre ses bureaux au 1er étage de la villa Ker Rosa, Place de la Chapelle. Dès septembre 1924, il milite pour la construction d'un golf. En octobre 1925, il s'associe avec M. MARGANNE et s'installent dans la villa La Brise, Boulevard Darlu.
Il habite la villa Melponèse, située avenue Neptune.
En 1928, Roger de LAPEYROUSERoger de LAPEYROUSE
1880 - 1953
Propriétaire - Industriel
Maire de La Baule
lui confie la réhabilitation de l'ancienne gare en pavillon d'hygiène sociale. Il est un fervent défenseur de l'architecture régionale et de l'art breton. Il est aussi un archéologue passionné.
En février 1937, Paul-Henri est nommé architecte conseil de la commune.
Il réalise entre autres les projets suivants :
des villas :
- La Mercanderie ou manège DASSONVILLE (1926), tenu par son frère Louis,
- Le Pavillon Rose (1926),
- les extensions du Marché (1927 et 1928),
- le dispensaire Pavillon d'hygiène sociale (1928),
- L'Hôtel Celtic (1931),
- Le Temple Protestant (1931),
- Les Ailes Brisées (1933),
- L'Église du Sacré-Cœur (1935),
- Le Monument aux Morts de La Baule (1936),
- L'Hôtel des Postes (1936),
- L'Hôtel Adelphi,
- le Cimetière, la Gendarmerie, le Club-House du Garden Tennis,
- l'agrandissement des écoles publiques,
- Les transformations du Grand Hôtel de la Plage,
- L'agrandissement de l'Hôtel de la Plage et du Golf,
- La Villanelle (1922), villa de son père Édouard,
- Ty Ra,
- Sunny Cottage,
- Les Roches-Rouges (1930),
- Migouëlou,
- Solénéa,
- St Guénolé,
- Mélusine, Ker-Vir, Athys, Marie-Claude, Clair-Bois, le Chalusset, Soledad, Janimore, Ker-Argoëd, Brimborio, Le Mas, Les Lobédias, L'Escale, Les Heures Claires, Les Ailes, Locmaria, Butterfly, Atlantis, La Croix St Clair .... (liste non exhaustive parue dans La Mouette en 1938)
Située Avenue du Maine, la villa Aktina de M. Charles GRÉGOIRE, consul de Grèce à Bruxelles est son dernier projet.
Paul-Henri DATESSEN est décédé le 22 juillet 1938 à La Baule dans sa villa Melponèse. Il est enterré au cimetière de La Baule. On retrouve sur sa tombe les motifs dessinés sur la façade de l'Hôtel des Postes.
Eugène Paul DROZ (1861 - 1921)
Industriel
Paul DROZ est né à Paris le 8 mars 1861, il est le fils de Gustave DROZ, peintre et romancier.
Le 27 novembre 1893, Paul épouse Caroline Marie Arabelle BOUNIN-HEPBURN (1863-1930) à Paris (16e) Paul adopte Pierre DAUPRAT, le fils d'Arabelle né en 1892 à Nice (06).
En 1899, Paul DROZ fait construire à La Baule une luxueuse villa dans un immense parc donnant sur l'Esplanade du Casino : la Bretonnière.Cette villa fut le théâtre de nombreuses réceptions mondaines.
Pierre DROZ épouse Adèle Marie Marguerite de COYNART le 7 avril 1919 à Paris.
Il décède à Amboise le 13 février 1966.
François Athanase DURAND (1839 - 1904)
Forgeron puis régisseur, Maire d'Escoublac
François Athanase DURAND est né le 5 mai 1839 à Escoublac.
.Il est maire d'Escoublac de 1876 à 1884. Puis au décès de son successeur et cousin, Jean François SOHIER en octobre 1891, il reprend la fonction de maire jusqu'en 1900.
Il est décédé le 23 mars 1904 à Escoublac.
Jules Hippolyte Victor DURUPT (1854 - 1929)
Ingénieur en mécanique
Jules Hippolyte DURUPT est un ingénieur né à Vergaville (Moselle) le 4 novembre 1854.
Il intègre l'École Centrale des Arts et Manufactures en 1872, il est classé 6e sur 200 inscrits. Il en sort brillamment en 1875 avec le diplôme d'ingénieur en Mécanique. En août 1875, il entre au bureau d'études de Gustave EIFFELGustave EIFFEL
1832-1923
Ingénieur et industriel français
, poste qu'il quittera au bout d'une année. Comme Gustave, Jules se spécialisera dans les charpentes métalliques.
De 1877 à 1886, il travaille pour la société Escande et Cie. Et en 1886, il s'installe à son compte.
(Liste non exhaustive réalisée par la famille de Jules DURUPT... )
- des ponts et passerelles :
- Canal de Briare : ponts (1883),
- St Denis Les Martels : pont pour la ligne de chemin de fer (1885),
- Canal de l'Oise à l'Aisne : ponts (1885),
- Granville : Passerelle des Anglais (1886),
- St Gaudens : Pont St Plancard (1889),
- Quimper : Pont sur le Steir (1889),
- Nantes : Pont Rousseau (1890), Pont de la Bohaire (restauration),
- Capdenac : Pont sur le Lot (1893),
- St Denis lès Martel : Pont sur la Dordogne (1893),
- Figeac : Pont des Cazes (1894),
- Bergerac : Pont Bataille (1894),
- Mauves sur Loire : Pont sur la Loire (1896),
- Revigny : Ponts sur l'Ornain (1898),
- des gares :
- Angers : (1895),
- Bordeaux : La gare St Louis du Médoc (1895),
- Rennes : La gare des marchandises (1899),
- des halles et marchés couverts :
- Cholet, Biarritz, Tarbes (1885),
- St Denis (1892),
- Rennes : La gare des marchandises (1899),
- des batiments industriels, culturels ou autres :
- Paris : Charpente de l'Eden Théatre (1885),
- Paris : Imprimerie Grimaud (1887),
- St Nazaire : Construction de hangars au Fort de l'Eve (1887),
- Levallois : Usine Amer-Picon (1894),
- Paris : flêche et charpente de l'église du Perpétuel Bon Secours (1897),
- St Denis : Travaux à la mairie (1899).
C'est donc au cours de ses premières missions à Nantes qu'il découvre la presqu'île guérandaise.
Dès 1890, il décide d'acheter des terrains à La Baule et y fait construire des prototypes de maisons démontables dites "Galvani"
qu'il projette de développer pour les colonies. Il construira aussi des sémaphores. Il aime naviguer et aller sur l'île des Évens avec son canot Le Va-et-Vient.
Le 9 avril 1894, Jules épouse Marie Anne RUDLOFF (1866) à Paris (12e).
Le couple aura 6 filles Marie-Joséphine (1888) épouse LAROZA, Émilie (1891) qui décèdera bébé à La Baule et sa jumelle Eugénie, qui décèdera quelques jours plus tard à Paris, Hélène Louise (1892) épouse BERTHET, Marguerite Madeleine (1894) épouse PATROIS et Thérèse Marthe (1898) épouse CHASSIN.
La famille vit plussieurs mois par an à La Baule et participe activement à la vie de la station. Véritable touche-à-tout, il compose des poèmes, s'intéresse à la photographie et laissera aux baulois le souvenir d'un homme bon vivant, cultivé et brillant.
Il décède en 1929 et repose au cimetière de La Baule
Joseph René Victor GAGEOT (1837 - 1906)
Fondé de pouvoir de la Société Civile HENNECART-DARLU
Joseph GAGEOT est né le 15 juin 1837 à La Guerche de Bretagne (35). En 1862, lors de son mariage avec Lucile MADIOTLucile MADIOT
1840-1909
, originaire de Janzé (35), il est noté qu'il est quincailler à Guérande.
Très vite, il s'installe à La Baule et fait construire dès 1881 la villa Ker Lucia, située sur le boulevard de mer à l'angle de l'Avenue de la Gare. La même année, il finance aussi la construction de l'estacade. Elle mesure 85 m de long sur 1.5 m de large et est située dans le prolongement de l'Avenue des Évens. Il est très investi dans le développement de la station et devient le premier fondé de pouvoir de la Société Civile HENNECART-DARLU.
Il décède à La Baule le 21 mai 1906 dans sa villa Ker Lucia. Lucile décèdera quelques années plus tard le 16 août 1909.
Adrien GRAVE (1888 - 1953)
Architecte S.A.D.G. et D.P.L.G
Néle 12 septembre 1888 à Paris (2e), Adrien GRAVE est un ancien élève de l'École Germain PILON et des Arts décoratifs à Paris. Il a aussi fréquenté l'École des Beaux-Arts de Paris et l'Atelier Paulin-André.
Il arrive dans notre région vers 1923-24 et réalise de nombreuses villas et monuments. Collaborateur de Georges MEUNIER, ils s'installent provisoirement dans la villa Le Val Avenue des Pélicans, leur association est dissoute le 31 décembre 1924.
En février 1925, ses bureaux sont situés Allée du Connétable, Villa Cléryma.
Associé à Georges VACHON, il signe la villa Ker Souveraine à Pornichet en 1925.
En 1927, avec Roger PONS, il présente le projet de la nouvelle gare de La Baule.
En 1928, il présente le projet de la nouvelle église de La Baule-les-Pins. Il dessinera également le blason de la ville de La Baule. Il est élu au conseil municipal en octobre 1947. Il réside Avenue de Verdun dans la superbe villa Athélia.
- La Corvette,
- Messidor,
- Renova,
- Le Bois Fleuri,
- L'Hôtel Normandy,
- Bellevue Building,
- Ohentzea,
- Etche Gorria,
- Les Peupliers,
- Ker Rozen,
- Les Opales,
- Kenavo,
- Normanni,
- Némesis,
- La Musardière,
- Maïtena
Il est décédé le 4 septembre 1953 d'une maladie contactée lors de son intoxication par du vin contenant de l'arsenic. Il est enterré au cimetière de La Baule.
Jules Joseph HENNECART (1832 - 1884)
Hommes d'affaires
Le Comte Jules Joseph HENNECART est né le 3 juillet 1832 à Paris dans une famille d'hommes d'affaires et politiciens.
Le 3 mars 1857 à Paris, il épouse Félixine Anne de MACKAU, fille du Baron de MACKAU (ministre de la Marine entre 1843 et 1847). La même année, il est élu maire de Tournan-en-Brie (77). Le couple a cinq enfants.
En 1879, mandaté par la société qui construit la ligne de chemin de fer, il visite notre région avec Édouard DARLUÉdouard DARLU1837 - 1923
Agent de Change parisien
. Il pressent le potentiel de la baie et décide d'investir dans la création d'une nouvelle station familiale.
Il est un des pionniers de la station avec Édouard DARLUÉdouard DARLU
1837 - 1923
Agent de Change parisien
.
Rapidement, les deux associés n'ont pas les mêmes projets pour la station. M. HENNECART souhaite garder un caractère familiale et intime à la station, il tient à son idée de ville jardin, loin des mondanités. Il est opposé à la construction d'un casino. Ainsi, après son décès lorsque l'on ouvrira les premières salles de jeux, Mme HENNECART décidera de vendre tout ce que la famille possèdait à La Baule.
Il est décédé le 21 mars 1884 au 17 rue de Varenne à Paris.
Léon Marie Alexandre LABIÈRE (1870 - 1953)
Photographe et éditeur de cartes postales
Léon LABIÈRE est né le 24 juillet 1870 à Feings (41).
Après avoir vécu quelques années à Paris, la famille LABIÈRE arrive à La Baule en 1910.
Léon est le premier photographe sédentaire à s'établir dans la station, il ouvre son magasin de photographie Avenue de la Gare. Rapidement, il participe à l'activité de la cité, il a longtemps été secrétaire de l'Union des Commerçants Baulois, il a également été membre du conseil du syndicat d'initiatives. On lui doit de nombreux clichés de cartes postales mais aussi de portraits. Il considérait son métier comme un art.
Toujours prêt à innover pour la prospérité de la station, il n'hésite pas en janvier 1925 à récompenser la fidélité des lecteurs de l'hebdomadaire "La Mouette" : cinq coupons découpés dans le journal donnent droit à une photo de la villa et un portrait du propriétaire.
Merci Léon ! Cette idée permet aux cartophiles du XXIe siècle, de découvrir des villas jusqu'alors inconnues.
Il décède à La Baule le 8 février 1953.
Deux de ses enfants, Roger et Mireille ont pris la suite de son commerce jusque dans les années 70.
Georges Joseph Charles Jules LAFONT (1847 - 1924)
Architecte
Georges LAFONT est né à Nantes le 5 janvier 1847, rue de l'héronnière.
Le 26 janvier 1895, il épouse Claudine Le BLOND, entouré de Gabriel GUIST'HAU futur maire de Nantes.Il devient en 1891 inspecteur des édifices religieux puis architecte diocésain en 1894 et architecte-adjoint des Monuments Historiques le 27 avril 1908. Il a mené à bien les travaux des Tours LU à partir de 1905, sur les plans de l’architecte parisien BLUYSSEN.
Il est aussi co-fondateur avec son père du cercle nantais "Le Clou" et membre du comité des fêtes de Nantes.
Il réalisa les plans :
- des quartiers des arbres et des oiseaux (vers 1871),
- de la villa Ker Maurice
- de la sienne en 1881 "Le Symbole" ou "Saint Bôle" Avenue de la Pierre-Percée,
- de la Chapelle Ste Anne dédiée à Notre Dame des flots (de 1880 à 1886),
- des villas Bon Abri (en 1890), Ker Vary (en 1896), Pax (en 1908), Saint Quiriac...
- et de l’école publique (futur groupe Georges TANCHOUX) en collaboration avec l’architecte CHAUVET (en 1911).
Il construira par la suite plus de deux cent cinquante villas et participera ainsi au développement de la station.
Paralysé pendant une dizaine d'années, il décède le 16 juin 1924 à Nantes, Rue Rosière à 77 ans.
Joseph Louis LAJARRIGE (1875 - 1956)
Maire de La Baule
Né à St Nazaire le 9 juin 1875, devenu orphelin très jeune, il débute comme mousse aux Chantiers de la Loire et à la Compagnie Générale Transatlantique. Il devient chaudronnier en cuivre et suit pendant cinq ans les cours de l'Institut Philotechnique.
En 1898, à 23 ans, il est nommé secrétaire général du Syndicat des Travailleurs du Gaz, puis l'année suivante, il devient secrétaire général du Syndicat National, poste qu'il occupera pendant 15 ans.
De 1904 à 1920, il fonde et préside les premières colonies de vacances enfantines et familiales. Il accueille des enfants au Castel Caligny à Pornichet.
Louis LAJARRIGE est l'auteur du projet de loi du 6 juin 1919 sur les congés payés à tous les travailleurs. Député de Paris (1914) puis député de la Seine (1924), il ne se présente pas aux élections générales le 11 mai 1924, et peut se consacrer désormais à la création et au développement de La Baule-les-Pins.
Dès 1921 il demandera et obtiendra le détournement de la voie ferrée qui longeait la côte de Pornichet à La Baule, bloquant le développement touristique de la nouvelle station.
En 1927, le gouvernement lui décerne la Croix de Chevalier de la Légion d'Honneur.
Rédacteur, puis secrétaire général du journal "Le Journal" jusqu'en 1929, il quitte Paris pour venir à la tête de la Société Immobilière de La Baule-les-Pins.
Il est élu maire de La Baule en 1935 et démissionne en 1939 en faveur de son premier adjoint Marcel RIGAUD.
Il est décédé le 10 juin 1956 à son domicile baulois, le Pavillon des Dunes, Avenue Gabrielle.
Alexandre MALIN (1871 - 1934) et son épouse Amélie WELLER (1878 - 1947)
Épicier puis Directeur d'Agence de location
Alexandre est né le 18 juin 1871 à St Nazaire.
Le 2 mai 1899, il épouse à La Baule Amélie WELLER dont les parents Jean Pierre et Marguerite tiennent l'Hôtel du Chalet.
En 1900, ils ouvrent ensemble l'Agence Nouvelle dite agence MALIN-WELLER située Avenue de la Gare, dans la Villa Aziyadé.
Quelques années plus tard, l'agence est transférée deux maisons plus loin dans la Villa Ker Jenny.
Le couple a trois enfants Marguerite en 1900, Jean en 1903 et Maurice en 1914.
Avant 1926, Alexandre et Amélie retournent vivre à St Nazaire, Alexandre y décède le 21 mai 1934. Amélie est décédée à Nantes le 11 mars 1947.
Armand MALIN (1873 - 1949)
Directeur d'Agence de location
Armand est né le 9 juin 1873 à St Nazaire.
En 1882, Mme RASTEL fonde une agence de location, située au 13, Grand Rue à La Baule (c'est-à-dire Avenue de La Gare) près de la chapelle, elle est chargée de la vente, de location et d'entretien de villas. Entre 1896 et 1899, Mme RASTEL cède son commerce à Armand, Il devient donc le directeur d'une des premières agences de location de la jeune station. Armand conserve le nom d'origine "Agence Générale de La Baule" tout en précisant sur ses publicités "agence fondée en 1882".
Le 15 octobre 1898, il épouse Marie-Amélie KERMASSON et ils auront deux garçons prénommés Armand (1899) et Louis (1901-1945). À l'origine, l'Agence Générale est située près de la chapelle, puis elle sera transférée plus au milieu de l'Avenue de la Gare. Dès que le téléphone arrive dans la station, Armand est le premier à être connecté, l'agence obtient le numéro 1.
Au début des années 20, il cède son agence de La Baule à MM. LEGENDRE et VINCENT. Armand dirige plusieurs agences situées au Pouliguen et aux Sables d'Olonne.
Armand est décédé le 19 mai 1949 à Beauvoir-sur-Niort (79).
Les agences immobilières des frères MALIN éditeront de très beaux plans de La Baule (1910), (1913), (1922). Sans cesse remis à jour, ils sont aujourd'hui encore des aides précieuses pour la localisation des villas.
Roger MAURY de LAPEYROUSE-VAUCRESSON (1880 - 1953)
Propriétaire - Industriel, Maire de La Baule
Le Comte MAURY de LAPEYROUSE-VAUCRESSON est né le 11 février 1880 à Bône (Algérie).
En 1925, il succède à André PAVIE en tant que maire, il sera ré-élu en 1935 à l'issue d'une compagne électorale mouvementée, les résultats sont contestés, il est contraint de démissionner. Au cours de sa magistrature municipale, il succède à M. Pourieux comme conseiller général du canton.
Il est le propriétaire de la Villa Les Tottes, Esplanade Benoit
Le 25 novembre 1953, le comte roule à vive allure au volant de sa jaguar. À 15 Km de Montélimar (26), ébloui par les phares d'une voiture qui venait en sens inverse, il heurte un camion de primeurs. Le comte est tué sur le coup.
Alexandre MAUSPHA (1833 - 1918)
Restaurateur et Hôtelier
Alexandre est né le 3 juin 1833 à Murvaux (55), il est fils de vigneron.
En 1886, il achète un terrain dans la concession BENOIT afin d'y construire l'Hôtel de la Plage dit Hôtel Mauspha. Il le cède à MM. AUGEREAU et JOURDAN en 1897.
Il est l'oncle de Blanche ROBERT qui tient le Grand Hôtel de la Baule avec son époux Élie ROBERT, situé à l'autre extrémité du boulevard.
Après le décès de sa femme Philomène, Alexandre reste à La Baule.
Il décède le 13 avril 1918 dans la Villa La Basse-Forêt à La Baule.
Ferdinand Marcel Jean MÉNARD (1873 - 1958)
Architecte
Né à Nantes le 5 juillet 1873, il est l'élève de Georges LAFONTGeorges LAFONT
1847 - 1924
Architecte nantais
.
Le 21 décembre 1918, il épouse Maria PÉCAUD.
Le couple habite à Nantes mais il possède la Villa Les Acanthes située Boulevard Hennecart.
Ferdinand a dessiné entre autres les villas :
- Massabielle,
- Ker Ovren,
- Siebel,
- la pension Saint Christophe et ses transformations
- et bien sûr l'Hôtel Hermitage,
- le casino, ses magasins,
- et Ker Causette.
Il décède le 12 mars 1958 à Nantes.
Georges MEUNIER (1890 - 1935)
Architecte
Collaborateur d' Adrien GRAVE, ils s'installent provisoirement dans la Villa Le Val, Avenue des Pélicans, en 1923. Ils cessent de travailler ensemble le 31 décembre 1924.
Georges MEUNIER installe son cabinet d'architecte, Avenue des Tilleuls (actuelle Lajarrige) dans la Villa La Guitoune, son bureau d'études et de dessins est situé Rue Palestro à Paris. En mai 1926, Il ouvre un second bureau, Avenue Pierre-Percée.
On lui doit entre autres :
- Le Hall des Informations,
- la gare DROUIN,
- l'Hôtel Atlantic,
- Le Logis St Clair,
- Les Micocoules,
- La Grande-Dune,
- La Guitoune,
- Ker Martine
- et les transformations du café RICHE.
En novembre 1935, Georges MEUNIER est retrouvé mort sur la Route de Guérande, vraisemblablement suite à une rupture d'anévrisme.
Marquis Pierre Augustin Joseph de MONTAIGU (1844 - 1927)
et son épouse Caroline de WENDEL (1851 - 1939)
Industriel et propriétaire agricole, député et sénateur
Le marquis de MONTAIGU est né le 11 mars 1844 à Valenciennes (59).
"Descendant d'une très ancienne famille originaire d'Auvergne et dont le nom revient à plusieurs reprises dans l'histoire de France, le marquis de MONTAIGU fait d'abord des études classiques à Pont-Levoy." Extrait du "Dictionnaire des Parlementaires français.
Il est élu député de la Loire-Inférieure de 1898 à 1910, puis sénateur de la Loire-Inférieure de 1920 à 1927.
En 1906, après la faillite et le suicide de M. CRONIERErnest François CRONIER
1840 - 1905
Directeur du Conseil d'Administration des sucreries Say
, il rachète la Villa Thérèse et la nomme Caroline en hommage à son épouse Caroline de WENDEL.
Il possède aussi le Yacht Caroline amarré dans le port du Pouliguen.
Le reste de l'année, la famille demeure au château de la Bretesche à Missillac.Il décède le 14 octobre 1927 à La Baule.
Ernest MOREAU-DEFARGES (1873 - 1944)
Pharmacien et Médecin
Arrivé en 1908 sur notre plage, Ernest MOREAU-DEFARGES est le promoteur et l'animateur de l'éducation physique et des sports nautiques. Avec dévouement et désintéressement, il s'est occupé d'enfants orphelins. Adepte de gymnastique naturelle, il trouve à La Baule tous les éléments qui lui permettent de transmettre le goût de la culture physique dans un cadre privilégié.
En 1913, il fait construire le Stade de l'Océan. Initialement, le stade se situait au niveau du parc à goémon de Saint-Clair. En 1925, il sera déplacé dans les jardins de la Villa Le Discobole située Avenue de la Mer.
Dans un lieu combinant le sable, le soleil et la mer, il propose aux enfants des cours d'éducation physique. Jeux traditionnels, athlétisme et natation sont également au programme et très vite, le club rencontre un vif succès après des enfants et de leurs parents.
Il sera aussi Président d'honneur du Sporting-Club de La Baule-les-Pins.
Marquis Maurice Charles Pierre Louis Augustin Poute de NIEUIL (1859 - 1949)
Propriétaire et éleveur de chevaux,commissaire des Courses, vice-président puis président la Société sportive d'encouragement (1926),
membre du Comité de la Société hippique française et d'encouragement à l'élevage du cheval de guerre.
Le marquis de NIEUIL est né le 25 août 1859 à Chalandray (86). En 1891, il épouse Huguette de VALON du BOUCHERON D'AMBRUGEAC.
Le couple a une fille, Georgette Thomine Germaine Poute de NIEUIL (1892-1981) qui épousera le comte Paul Louis de LA RUELLE (1881-1940) le 16 mars 1921 à Paris.
À la fin du XIXe siècle début du XXe, Maurice de NIEUIL et son épouse achètent un terrain à La Baule dans le quartier des Oiseaux et y construit un châlet nommé Agenda-Cottage, Agenda étant le nom d'un des chevaux du marquis. Initialement, la villa n'est pas très vaste (1904). elle sera agrandie (1911) et restructurée par l'ajout d'une tour (1925), elle possède aussi un cours de tennis.
La famille de NIEUIL est bien connue des baulois car ils croisent souvent ses membres à cheval sur la plage et la marquise donne de son temps à des œuvres caritatives locales.
Le marquis est régulièrement sollicité pour &eacirc;tre le président du jury des concours d'élégance hippiques ou assister aux courses de Pornichet. Il est aussi un adepte du tir aux pigeons.
Il est très apprécié pour son investissement dans l'image de La Baule. En 1926, lors de la présentation du projet de création d'une Société des Courses de La Baule, le marquis de NIEUIL, en raison de ses relations et sa connaissance du milieu hippique, se voit offrir la présidence de la future société par le maire Roger de LAPEYROUSERoger de LAPEYROUSE
1880 - 1953
Propriétaire - Industriel
Maire de La Baule
. Le marquis n'accepte pas d'emblée et demande que le terrain choisi (derrière le Tennis-Club) soit inspecté par un expert. C'est ainsi qu'avec l'aide financière de François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
, il est à l'origine de la venue de M. RAIMBERT, architecte délégué de la Société Sportive, afin que ce dernier rende compte de l'état du terrain.
L'avis étant favorable, François ANDRÉFrançois ANDRÉ
1879 - 1962
Directeur d'hôtels et de casinos
propose de financer la création du champ de courses et en confie la gestion à Maurice de NIEUIL.
En juillet 1927, le Stade Hippique de La Baule est inauguré sous la présidence d'honneur du marquis Maurice de NIEUIL et du comte Hubert de MONTAIGU. Le commandant Géo MARCHAL, président du club propose aux membres de visiter le champ d'entrainement, qui comprend une piste de haies, une piste de steeple, une carrière et une série d'obstacles.
La même année, le marquis de NIEUIL préside l'arrivée du raid militaire hippique PARIS-LA BAULE soit 751km en 7 étapes, avec une arrivée sur la plage à la hauteur de l'Hôtel Hermitage.
En octobre 1928, lors de la création du Club Hippique de La Baule, il est nommé président d'honneur. Le club hippique a pour objet de développer le goût et la pratique du cheval à La Baule, de créer des pistes, d'aménager des promenades et d'organiser des f&eacirc;tes. On envisage aussi la création d'un centre d'entraînement, d'un hippodrome et d'un terrain de polo.
En janvier 1932, le marquis est promu officier de la légion d'honneur.
Il décède le 19 février 1949 à Paris.
Joseph "André" PAVIE (1866 - 1929)
Avocat, Maire de La Baule
Il est né le 21 septembre 1866 à Raismes (59), son père Alexis Joseph Jules est avoué près de la cour impériale de Paris, sa mère est Dolomie DELANOÜE. Il est né chez son bi-aïeul maternel Désiré Salomon DEBAVAY.
Le 13 novembre 1897, il épouse Geneviève DREVET (Paris 8e) en présence de son beau-frère Charles MONCHICOURT. Le père de Mme PAVIE, Jacques DREVET ainsi que son grand-père maternel Louis LENORMAND sont des architectes renommés. Certaines avenues du quartier Pavie portent ces patronymes.
André et Geneviève ont cinq enfants :
- Jeanne Marie née en 1898 à Paris,
- Jacques en 1901 à Paris,
- André Yves Jules en 1904 à La Baule
- Louis Raphaël en 1908 à La Baule
- et Marthe en 1914 à La Baule.
Vers 1897, il fait construire la Villa Ker Lella sur le boulevard selon les plans rélisés par son beau-père Jacques DREVET puis il achète un terrain plus en retrait et y fait bâtir sa résidence : la Villa Pavie aussi appelée le château Pavie.
En mai 1900, sous le mandat d'Édouard TRABAUD-KIRKHAM, il devient le premier "adjoint spécial La Baule".
Sur le recensement de 1901, la profession de André PAVIE est administrateur délégué de la Société Foncière.
Il est élu maire de La Baule de 1917 à 1925. Il ne se représente pas en 1925.
Décédé en mars 1929, ses obsèques sont célébrées le lundi 18 mars par l'abbé CHOCHONFrançois CHOCHON
1872 - 1943
Curé de La Baule
. Le cortège se rend par le Boulevard de Mer à la Chapelle Pavie où a lieu l'inhumation.
René PERREY (1891 - 1969)
Architecte
En 1924, il ouvre un bureau provisoire Boulevard du Chemin de Fer puis au 24 Avenue de la Gare.
Sur sa carte de visite en 1925, on peut lire : " M. R. PERREY, architecte diplômé par le gouvernement, 6 Rue Foucault à Paris, auteur de plusieurs villas, construites ou en cours de construction, dans la région Bauloise, lauréat du concours municipal des magasins à édifier sur la promenade du Pouliguen, est définitivement installé Avenue de la Grande Dune à La Baule-les-Pins".
Il dessine plusieurs villas du Quartier Lajarrige :
Jean François SOHIER (1847 - 1891)
Épicier à Escoublac, Maire d'Escoublac
Jean François est né le 24 septembre 1847 à Escoublac.
Il est élu maire d'Escoublac-La Baule le 18 mai 1884. Il succède à son cousin François Athanase DURAND.
Jean François est décédé le 1 septembre 1891 en cours de mandat à l'âge de 43 ans.
Le 25 Octobre 1891, François Athanase DURAND est élu au sein du conseil municipal pour le remplacer.
Édouard Gustave Louis Marie TRABAUD-KIRKHAM (1862 - 1917)
Directeur de la Grande Distillerie de La Madone à Puteaux (92)
Né en 1862 à Morlaix (29), Édouard TRABAUD-KIRKHAM est le fils de Gustave TRABAUD, Trésorier des Invalides de la Marine et de Sophie KIRKHAM tous deux décédés à Lorient en 1878 et 1879.
Élu en 1900, il est le 1er maire non originaire d'Escoublac et reste édile jusqu'en juin 1917. Il est favorable à l'automonie des quartiers balnéaires. C'est sous son mandat qu'est nommé le premier "adjoint spécial La Baule" en la personne d'André PAVIE.
Il habite la villa La Guilleraie dans le Quartier de MAZY avec son épouse Berthe Louise Adèle MACQUERON, née le 24 octobre 1859 à Valenciennes (59) et leur fils Jean né en 1889. Mme TRABAUD est veuve en premières noces de M. SAVALLE et elle a trois enfants issus de son 1er mariage :
- Robert né le 1 septembre 1879,
- Marguerite née le 4 décembre 1880 à Paris,
- Jacques né le 24 avril 1882
Robert est décédé enfant, il est représenté en costume marin sur un des vitraux de l'église d'Escoublac.
Édouard et Berthe auront un fils, Jean né en 1889.
Le 28 juin 1917, Édouard TRABAUD-KIRKHAM décède d'une crise cardiaque dans le train provenant de Paris à l'âge de 55 ans.
Claude Marie VASSELON (1841 - 1924) & son épouse Marie Gabrielle Hortense DURY (1860 - 1924)
Artistes peintres
Claude Marie dit Marius est né le 20 juin 1841 à St Étienne (42) dans une famille d'artistes peintres.Son père Édouard et sa sœur Alice sont également des peintres renommés.
Marius se spécialiste dans les paysages, les portraits et les natures mortes.
Sa femme, Hortense DURY également artiste, elle est réputée pour ses tableaux de fleurs. Le couple a trois filles qui suivront les traces artistiques de leurs parents :
La famille habite à Paris (9e) dans le quartier Montmartre, on les retrouve rue St Éleuthère, rue Fromentin puis Boulevard de Clichy.
- Gabrielle, née le 5 février 1883,
- Jeanne née le 23 juin 1887
- et Marthe née le 7 novembre 1890.
Ils ont un atelier à l'angle des rues Cretet et Bochart de Saron à Paris (9e).
Sur les conseils d'un médecin qui vantait les mérites de l'eau de mer pour soigner l'arthrite aux chevilles de Marthe, ils séjournent à La Baule. Marius et Hortense achètent une parcelle sur le front de mer, Boulevard Darlu, et sur les plans de Marius, ils font construire Ker Marthe. Sur cette carte postale de la villa, le couple pose au 1er étage, dans la loggia qui leur servait d'atelier. On y voit aussi Gabrielle et Jeanne avec le chien de la famille et Marthe est au balcon du second étage.
Marius profite de leurs séjours pour réaliser quelques toiles. La plage, la côte sauvage inspirent tous les membres de cette famille qui n'hésitent pas descendre sur le sable pour peindre à l'ombre d'une tente ou d'un rocher. Voici quelques reproductions de tableaux de la baie de La Baule réalisées par Marius, éditées de nos jours au format en carte postale :
Marius peint aussi des scènes de vie quotidienne en presqu'île guérandaise.
- Vue des dunes,
- Vue depuis la rue de La Noue,
- Vue depuis Penchâteau,
- Le Pouliguen,
- La baie de La Baule et la pointe de Pen-Château sont délicatement représentées sur ses toiles comme on le voit au second plan de son auto-portrait.
Et déjà au début du XXe, les éditeurs de cartes postales avaient reproduit certaines de ses œuvres :
Hortense est décédée en janvier 1924, rue Cretet à Paris et Marius en novembre de la même année. On peut lire dans le journal local "La Mouette" qu'ils étaient très estimés à La Baule et que la population bauloise avait été émue par leur décès.
En ce début de XXIe siècle, un de leurs descendants, artiste à multiples facettes peint des paysages de notre région et en plus, il a l'excellente idée d'éditer des cartes postales à partir de ses œuvres comme l'avait fait son aïeul, il y a 100 ans.
On peut les trouver dans les magasins de presse du centre de La Baule.
Jean Pierre WELLER (1849 - 1899) & son épouse Marguerite (1855 - 1919)
Cafetiers - Hôteliers
Jean Pierre est né en 1847 et Marguerite le 23 février 1855 en Prusse et plus précisément au Luxembourg.
En 1881, ils sont les premiers cafetiers de La Baule.
Ils tiennent l'Hôtel du Chalet.
Le couple a deux filles, VictorineVictorine WELLER
1877 - ?
Hôtelière
Marie Catherine née le 15 avril 1877 et AmélieAmélie WELLER épouse MALIN
1878 - 1947
Agent de location
née le 2 août 1878 à Paris.
Jean Pierre décède à La Baule le 5 décembre 1899. Marguerite cède alors l'Hôtel du Chalet, pour tenir avec sa fille Victorine, l'Hôtel Moderne situé avenue de la Station.
Marguerite est décédée le 4 février 1919 chez sa fille et son gendre, avenue de la Gare dans la villa Ker Jenny.